Réponse au citoyen de Montpezat (commentaire) à propos de la construction d'un nouvelle école sur La Prade
L'article rédigé sur la construction
d'une école nouvelle a été fait pour informer la population. Les
informations qui y sont développées sont des faits.
Vous souhaitez que le collectif propose
des alternatives au projet.
Comment voulez vous qu'il en soit ainsi
puisque seul le conseil municipal a son mot à dire. Les parents
d'élèves ont eu une information. A quelque chose prêt il leur a
été dit "On va faire une école nouvelle tout à fait novatrice,
vous auriez tort d'être contre."
Dans un premier temps, si on leur avait
proposé la construction d'une école maternelle ou l’agrandissement
de l'école actuelle, ils auraient été certainement très
satisfaits et la charge aurait été bien moindre pour le budget
communal. On est toujours loin d'avoir les subventions espérées.
Vous connaissez la fable de La Fontaine, Perrette et le pot au lait,
...
En fin de compte les parents d'élève
risquent d'être très déçus car nous osons espérer que le conseil
municipal arrêtera la construction de l'école si les subventions ne
sont pas obtenues.
Concernant le chiffrage pour la rénovation de l'école actuelle, M. le maire a balayé d'un revers de main cette possibilité. Donc nous n'avons pas de chiffres à communiquer.
Sources et données chiffrées :
Vous vous élevez contre le fait que
les sources des chiffres avancés et des extraits cités ne soient
pas indiqués. Il est facile de retrouver les infos car tout citoyen
a la possibilité de consulter le registre des délibérations de sa
commune. De plus, certains chiffres ont été donnés par M. Le Maire
lors des séances du conseil municipal, séances qui sont ouvertes à
tous.
Enfin il existe un bulletin municipal
édité en janvier et juillet qui reprend en principe les textes des
conseils municipaux.
M. Le Maire dans le dernier bulletin
municipal accuse le collectif d'utiliser des chiffres « purement
fictifs » alors qu'il les fournit en conseil municipal, c'est
un comble !
A propos des bâtiments existant sur la commune
Logements communaux ou assimilés :
Pas ou peu d'entretien sont faits sur
les bâtiments communaux.
Un certain nombre de logements ont été
rénovés ces 10 dernières années (5 exactement).
Par contre :
- le bâtiment dit de l'ancienne école de Champagne occupé par un locataire est dans un piteux état. Il pourrait y être fait 2 voire 3 logements sociaux en s'inspirant de ce qui a été fait par la commune du Roux à l'ancienne école de l'Herm.
- un immeuble situé rue Pasteur occupé par 3 familles est lui aussi propriété de la commune. Rien n'y a été fait depuis de nombreuses années, même pas un badigeon dans la montée d'escaliers.
- le bâtiment de la gendarmerie, propriété de la commune, aurait besoin de travaux. Trois familles y habitent. Comment veut-on que les familles de gendarmes continuent à habiter sur Montpezat si elles n'ont pas de logements entretenus ? Il ne faut pas être hypocrite et demander que la gendarmerie perdure si en même temps on n'y met pas les moyens.
Les sociétés de HLM telles Vivarais
Habitat louent des logements sociaux dans les 2 immeubles situés sur
la place du village soit en tout 10 logements qui vont du F2 au F5.
Ces immeubles ont été cédés par la commune à Vivarais Habitat
(bail emphytéotique).
On s'aperçoit que ces logements sont
plutôt occupés par des couples sans enfant ou même des
célibataires ayant des revenus modestes. Le turn over dans ces
immeubles est important car les locataires se plaignent souvent du
bruit et d'incivilités.
Logements privés :
Dans Montpezat, de nombreux
appartements sont vides et en mauvais état. Les propriétaires
privés n'ont pas les moyens de les rénover ou ne savent pas comment
obtenir des aides.
Ne pourrait-on pas recruter un
technicien comme cela existe sur certaines communautés de communes
qui aurait la mission, par l'intermédiaire de l'ANAH (Agence
Nationale de l'Habitat), d'aider les propriétaires bailleurs à
améliorer leurs logements anciens pour ensuite pouvoir les louer ?
Cela s'est fait sur notre territoire il y a une quinzaine d'année
par l'intermédiaire du Syndicat Intercommunal pour le Développement
et l'Aménagement des Hautes Cévennes Ardéchoises (SIDAHCA).
A propos des revenus des habitants de Montpezat
Dire que la moitié des habitants de
Montpezat ont un revenu de 3000 Euros par mois pour 4 personnes est
erroné. C'est à n'en pas douter méconnaitre la population actuelle
résidant toute l'année au village, constituée pour une grande
partie de retraités, notamment d'anciens agriculteurs mais aussi de
couples avec enfants touchant le SMIC ou même moins. Certains
bénéficient du RSA, d'autres sont sur des emplois précaires.
Nous avons essentiellement des emplois
tertiaires. L'EHPAD recrute beaucoup plus d'agents de service que d'
infirmiers. La commune recrute essentiellement des agents techniques.
Les professeurs du collège n'habitent pas pour pratiquement la
totalité sur Montpezat.
Nous vous savons gré de ne pas être
allé jusqu'à dire que tous les habitants de Montpezat, sauf
quelques uns dont M. le Maire, pourraient prétendre aux logements
sociaux (remarque verbale faite par M. le Maire lors du conseil
municipal du 16 février 2012.
On peut toujours espérer et souhaiter vivement que des emplois se créent, mais on constate actuellement que :
- la zone artisanale (les terrains sont
réservés depuis le vote du PLU en janvier 2007) n'a pas vu le jour.
M. Le Maire ne semble pas y tenir.
Il serait certainement plus profitable pour la commune de permettre à des entreprises de s'installer sur la zone artisanale dans des conditions similaires à celle prévues pour la société ADIS. - le projet de maison médicale peine à
voir le jour et le médecin actuellement sur Montpezat devrait d'ici
la fin de l'année transférer son cabinet sur Meyras.
Quid de la pharmacie sans médecin ? - la brigade de gendarmerie déjà regroupée sur Thueyts pourrait abandonner ses locaux de Montpezat.
- les transports en commun sont très restreints, voire inexistants le week-end. Un service de transports concernant la liaison Aubenas – Thueyts sera mis en service dès septembre 2012 Aller -Retour le matin et en fin de journée. Il ne concerne que la vallée de l'Ardèche, les habitants de Montpezat et de Burzet en sont donc exclus.
- le bassin d'Aubenas est le principal fournisseur d'emploi actuellement, cela représente au minimum 50 km aller-retour par jour, ce qui est loin d'être négligeable en terme financier.
Pour conclure
Le collectif montpezatien n'est pas
contre une valorisation du village bien au contraire.
Il est contre certains projets qui
pourraient être abordés différemment et qui risquent de grever les
finances municipales pour un bon nombre d'années.
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